Atmosphère ! Atmosphère ! Nos éco délégués ne manquent pas d’air !
/B_nb_commentaires> Publication : (actualisé le )
Les sciences participatives : chacun devient contributeur de la recherche scientifique !
Action Lichens.GO du Muséum National d’Histoire Naturelles (MNHN) pour nos éco délégués !
Les lichens des bio indicateurs de la qualité de l’air atmosphérique.
Eco délégués, toujours plus haut avec Lichens.GO !
Atmosphère, atmosphère, nos éco délégués ne manquent pas d’air et leurs actions sur la qualité de l’air se poursuivent.
Déjà, l’air intérieur de notre collège est de plus en plus dépollué grâce aux boutures de Chlorophytum qui poursuivent lentement mais sûrement leur colonisation dans les classes.
Bravo !
Enthousiasmés et de façon très pertinente, nos éco délégués se sont posés la question de la qualité de notre air atmosphérique.
Changer d’échelle, en voilà une bonne idée !
Eco délégués toujours plus haut avec Lichens.GO !
Direction la base de loisirs du Port aux Cerises de Draveil !
C’est le lieu qu’ils ont choisi pour mener l’action de Sciences participatives Lichens.GO du Muséum National d’Histoires Naturelles.
Ce projet permet de mieux connaître la biodiversité qui nous entoure et de comprendre l’importance de la préservation de nos écosystèmes proches.
En effet, les scientifiques ont découvert que les lichens, ces êtres vivants symbiotiques, sont de véritables bio indicateurs de la qualité de notre air.
Cette pollution atmosphérique entraine plus 40 000 décès par an en France et plus de 8 millions à travers le monde !
Pour accélérer leur collecte de données, les scientifiques ont lancé un projet de sciences participatives de grande ampleur afin que les données soient les plus nombreuses ; ainsi les résultats statistiques de cette étude n’en seront que plus fins et donc bien meilleurs.
C’est tout naturellement, qu’après avoir étudié en classe, notamment la photosynthèse, les symbioses, les maladies cardiaques et respiratoires, nos éco délégués ont choisi de s’intéresser à cette action de sciences participatives du MNHN qui se base sur les lichens.
En intervenant dans ce projet de sciences participatives, nos éco délégués sont devenus acteurs de la recherche scientifique en contribuant concrètement à une meilleure connaissance de l’impact de la pollution !
En effet, ils se sont appropriés des concepts scientifiques sur notre organisme et notre biosphère, indispensables aux citoyens de demain, qui permettront d’assurer à tous une longue vie en bonne santé !
Chaque élève s’est totalement impliqué afin de devenir contributeur.
Voilà une excellente action éco citoyenne !
Encore bravo à nos éco délégués !
Et comme eux, souhaitons que l’ensemble de la communauté éducative participe à Lichens.GO !
Chaque élève s’est totalement impliqué afin de devenir contributeur.
Voilà une excellente action éco citoyenne ! On vous détaille toute l’action.
Direction la base de loisirs du Port aux Cerises de Draveil !
Avez-vous déjà entendu parler des lichens ?
On raconte qu’ils indiquent le Nord lorsqu’ils peuplent le tronc des arbres ou bien même qu’ils sont des parasites.
Il s’agit bien évidemment de vieilles idées reçues !
Les lichens sont des organismes d’une grande diversité et d’une grande richesse.
Il en existe plus de 25000 espèces à travers le monde dont 950 ont été recensés en France.
Le lichen est un organisme vivant, résultat de la cohabitation bénéfique d’un champignon et d’une algue microscopique.
Tous deux vivent en symbiose.
Scientifiquement, il s’agit d’une alliance à bénéfice réciproque.
L’algue apporte la matière organique grâce à son activité photosynthétique tandis que le champignon apporte eau, sels minéraux et protection.
Contrairement aux plantes, les lichens ne possèdent pas de racines, il capte la totalité de leur nourriture dans l’air ambiant, ce qui les rend sensibles à la pollution atmosphérique.
Celle-ci peut affecter négativement ou positivement le développement des espèces de lichen en raison de leur croissance lente.
Ils intègrent la pollution sur plusieurs années, ce qui en fait d’excellents témoins de la qualité de l’air.
Ce sont ce qu’on appelle des bio indicateurs.
Recenser les différentes espèces de lichens qui poussent sur les arbres en milieu urbain permet donc d’évaluer la qualité de l’air sans recourir à des capteurs chimiques ou physiques que vous soyez seul, en famille ou en classe.
Il faut une grille de 5 cases de 10 cm par 10 cm, de la ficelle, une loupe à grossissement x 10 pour observer les détails, une clé de détermination afin de vous épauler dans l’identification des espèces de lichen, une fiche de terrain pour consigner vos observations et une boussole pour repérer l’exposition de la face de l’arbre afin d’assurer la représentativité de votre échantillonnage.
Le protocole doit être appliqué sur trois arbres bien droits avec les branches les plus basses situés à une hauteur d’au moins 2 m.
Avant de commencer, nous avons bien pris le temps d’observer les variétés des lichens qui peuplent l’écorce et nous avons tenté de les différencier les unes des autres.
La première étape consiste à repérer, avec une boussole, la face de l’arbre exposée au nord.
En effet, l’orientation est importante pour compléter la fiche de terrain.
Une fois l’arbre bien repéré, installez la grille à un mètre du sol.
Elle vous permettra de délimiter votre zone d’observation.
A présent, le recensement peut commencer !
A l’aide de la clé de détermination, identifiez les différentes espèces de lichen et reportez sur la fiche de terrain.
Pour cela il faut d’abord identifier le type de lichen :
– Quelle est la forme du thalle c’est-à-dire l’appareil végétatif ?
– crustacé (incrusté dans le support)
– foliacé (en forme de feuille)
– fruticuleux (dressé et ramifié comme un arbre)
– Quelle est la couleur du lichen ?
– Quelles sont ses caractéristiques morphologiques particulières observées à la loupe ?
Présence ou absence de cils ces poils minuscules situés sur le rebord des lobes
– Voyez-vous des apothécies ou des soralies (certains des organes de reproduction du lichen) ?
Ce sont les organes reproducteurs du lichen qui peuvent être en creux en bosse.
Tous ces détails aident pour la détermination des espèces de lichen qui peuplent la zone délimitée par la grille.
Une fois l’espèce de lichen déterminée, on reporte son nom sur la fiche de terrain et on coche les cases de la grille dans lesquelles elle apparaît.
On reproduit l’opération autant de fois qu’il y a de lichens différents dans la zone d’observation puis on renouvelle le protocole aux deux autres arbres de la zone d’échantillonnage.
Après avoir mené le recensement sur le terrain, les scientifiques ont encore besoin de nous, pour encoder les observations dans la base de données Lichens.GO.
C’est ici que notre travail prend tout son sens car c’est en communiquant ces informations précieuses que les chercheurs pourront, après traitement des données, établir la carte détaillée de la qualité de l’air !
En intervenant dans ce projet de sciences participatives, nos éco délégués sont devenus acteurs de la recherche scientifique en contribuant concrètement à une meilleure connaissance de l’impact de la pollution !
En effet, ils se sont appropriés des concepts scientifiques sur notre biosphère, indispensables aux citoyens de demain, qui permettront d’assurer à tous une longue vie en bonne santé !
Bravo à nos éco délégués ! Et comme eux participons à Lichens.Go !